L’apprentissage dans l’enseignement supérieur : quelques chiffres clés
Un moteur d’ascension sociale
L’apprentissage offre des opportunités uniques d’intégration professionnelle et améliore les conditions de vie des étudiants. En particulier :
• La probabilité d’avoir un parent ouvrier ou employé augmente de +36 % en école de commerce, +47 % en école d’ingénieurs, et +13 % pour les masters en général.
• 30 % des jeunes en études supérieures (Bac+4 et +5) n’auraient pas poursuivi leurs études sans l’apprentissage.
Grâce à cette approche, les jeunes issus de milieux modestes peuvent envisager des perspectives éducatives et professionnelles qui leur auraient autrement échappé.
Une insertion professionnelle facilitée et durable
Les apprentis bénéficient d’un net avantage sur le marché du travail, comme en témoignent les chiffres suivants :
• 70 % des apprentis de niveau CAP à BTS trouvent un emploi salarié, contre 50 % pour les lycéens professionnels non apprentis.
• 84 % des apprentis de licence professionnelle (≤ Bac+3) accèdent à un emploi durable, contre 72 % pour les non-apprentis.
• 80 % des apprentis de niveau Bac+5 obtiennent un emploi durable, contre 67 % pour les non-apprentis.
Des bénéfices économiques mesurables
L’apprentissage améliore également les revenus des étudiants, à court et à long terme :
• +4 381 € par an pendant l’apprentissage.
• +2 899 € par an sur les trois premières années après l’embauche.
Dans les secteurs couverts par la Fédération Syntec, ce surplus atteint même 7 364 € par an.
Un impact macro-économique significatif
Au-delà des bénéfices individuels, l’apprentissage a des répercussions majeures sur l’économie nationale :
• +14,6 milliards d’euros de valeur ajoutée directe, grâce aux salaires supérieurs des apprentis par rapport à un scénario sans apprentissage.
• +9,4 milliards d’euros de valeur ajoutée indirecte, générée par l’augmentation du pouvoir d’achat et de la consommation des apprentis.
• Les finances publiques récupèrent 95 % des dépenses consacrées à l’apprentissage grâce à des recettes supplémentaires et des coûts évités.
Une accessibilité renforcée pour les ménages modestes
L’apprentissage contribue à rendre les études supérieures accessibles :
• Les frais liés aux études pèsent en moyenne 5,6 fois plus lourd pour les ménages employés/ouvriers que pour les cadres.
• Le revenu perçu pendant l’apprentissage aide à alléger cette charge, permettant à davantage de jeunes de poursuivre leurs études.
Un potentiel à exploiter davantage
En plus de ses retombées économiques, l’apprentissage joue un rôle clé dans l’inclusion sociale, avec 21 % des apprentis issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
Face à ces résultats, il est essentiel de promouvoir et de soutenir davantage l’apprentissage, afin de maximiser ses retombées positives pour les étudiants, les entreprises, et la société.
Le groupe Imparare propose des formations disponibles en apprentissage dès le post-bac et tout au long du cursus, que ce soit en BTS, Bachelor, Mastère ou Programme Grande École.
➜ Pour découvrir l’ensemble des données et l’infographie complète, téléchargez le document via ce lien : Infographie – Impact socio-économique de l’apprentissage.
Sources : Walt / Fédération Syntec